Montréal le 26 février 2016 – Une porte d’entrée à l’oeuvre de Nelly Arcan, dans tout son ensemble. D’abord avec l’être dôté d’une sensibilité remarquable qu’on oubliait (beaucoup trop souvent) derrière la façade d’écrivaine plus grande que nature.
Le personnage extravagant d’ex-escorte qui vivait à travers le regard des autres, mais qui avait la noblesse de l’assumer contrairement à nous, la féministe qui semblait se contredire mais qui voulait nous prévenir, pour qu’on ne finisse pas comme des poupées de cire dans une cage de verre et enfin, la grande intellectuelle qu’elle était, voire philosophe qui avait développé un nouveau langage avec ses propres concepts.
CRÉDIT PHOTO | CLAUDIA GRÉGOIRE
Une équipe des plus généreuses ont travaillé ensemble pour te rendre hommage. Et j’ai été soulagée d’avoir vu leur intégrité se peindre lors de la table ronde. Aucune mimesis, aucun sensationnalisme, aucune prétention : juste une fiction de toi, le temps d’une poésie de l’image.