FESTIVAL DU NOUVEAU CINÉMA ET BLADE RUNNER ! - FOOTLOOSE LA COMEDIE MUSICALE | EXTRAITS DE PRESSE ! - FINALISTES DES PRIX GÉMEAUX 2017 ! - GOON : LE DERNIER DES DURS À CUIRE | TAPIS ROUGE - Juste pour rire s’implante en Afrique !! - Conférence de presse | TRIOMPHE DE L’ARGENT - Lettre ouverte aux Prix Gémeaux 2017 - Le gala des Prix Gémeaux 2017 - Les finalistes des 32es prix Gémeaux sont… - LEVÉE DE FONDS OSEZ ! - Festival Juste pour rire | Rêveurs Définitifs – Un voyage dans l’iréel ! - Le problème d’infiltration | Tapis rouge ! - Mozart Group au Théâtre Jean-Duceppe ! - La programmation extérieure du 35e Festival Juste pour rire ! - Une très grande première ou un très grand classique | FOOTLOOSE -

Le Ballet de l’Opéra national de Paris – une visite historique !

ASSISTANTE MÉDIA BWPROD YaYa Gp \ CRÉDIT PHOTO : Les Grands Ballets Canadiens de Montréal \ BLACK WOMAN PRODUCTIONS

Du 16 au 19 octobre 2014 –
Le Ballet de l’Opéra national de Paris, qui n’avait plus foulé les planches montréalaises depuis 1967 fait un retour triomphale avec ses 83 danseurs, 25 techniciens, 22 membres de l’artistique, trois danseurs étoiles, 353 costumes, 41 tutus, 70 musiciens orchestré par Fayçal Karoui et ce sous la direction de Pierre Lacotte.

 

 

 

Un peu d’histoire…
Paquita de Joseph Mazilier enchanta Théophile Gautier à sa création à l’Opéra de Paris en 1846. Carlotta Grisi en fut l’une des principales interprètes et Marius Petipa fit voyager le ballet jusqu’en Russie, où il en donna une nouvelle version en 1882.

Peu à peu disparu de la scène de l’Opéra, Paquita fut reconstitué avec ferveur par Pierre Lacotte en 2001.

Intrigues, enlèvement, secrets de famille rythment cette œuvre trépidante où les danses de caractère et la pantomime se mêlent à une technique exigeante. Les somptueux décors et costumes participent à créer un spectacle haut en couleur qui se déploie dans l’Espagne pittoresque du xixe siècle.

En bref, le ballet.
Une troupe de gitans a dressé sa tente dans le creux d’un ravin. Paraît le général D’Hervilly, accompagné de sa femme et de son fils Lucien. Il vient surveiller le monument qu’il fait élever à la mémoire de son frère, Charles D’Hervilly, assassiné au même endroit en 1795, avec sa femme et sa fille. (…)

À l’occasion de l’édification de ce mémorial, le village est en fête. Une musique vive et joyeuse annonce une troupe de gitans, dont on comprend bien vite que le chef, Inigo, a jeté son dévolu sur la jolie danseuse, Paquita. Celle-ci est en proie à de triste pensées: un portrait sous forme de médaillons que, toute enfant elle a conservé lui fait rêver d’un avenir plus heureux.

Paquita, faisant la quête après la danse, impressionne vivement Lucien, qui veut savoir qui elle est. La gitane veut lui montrer son médaillon quand elle s’aperçoit qu’il lui a été dérobé (subtilisé par Inigo qui redoute la tournure que prennent les évènements). Lucien, qui a entreprit de conquérir Paquita, se désole des refus de la jeune fille (elle s’estime de condition trop modeste pour répondre aux avance du jeune aristocrate).

Une aventure s’en suit… !

Le ballet met en vedette Amandine Albisson (Paquita) qui a reçu le titre suprême de danseuse étoile au Ballet de l’Opéra de Paris qui je vous le rappel, est la compagnie de ballet classique la plus réputé du monde. Alice Renavand, Josua Hoffalt et Karl Paquette bouclent les étoiles de la troupe. Florian Magnenet premier danseur et Laura Hecquet, sujet complètent la distribution mise de l’avant.

Mot de la fin.
J’ai apprécié la musique et les différents tableaux. Une mise en scène technique solide qui bouleverse nos yeux jusqu’à la fin. Une danseuse étoile au sommet de sa forme et un triangle amoureux de type shakespearien nous tient en intérêt. Deux heures de beauté artistique.

Mon bémol, l’enchainement des tableaux est parfois disparate. Il y a de multiples retours sur scène après la conclusion qui n’apporte rien à l’histoire racontée.

ATTENTION, les chorégraphies sont magnifiques !

Mais selon moi, elles auraient gagnées à être mieux placées dans la mise en scène pour une chronologie plus forte afin de surélever l’émotion délivrée par le ballet.

Par contre, l’adaptation est toujours propre à l’artiste qui reprend l’histoire. J’ai en tout temps un très grand respect pour une vision.

En conclusion, je vous invite fortement à aller faire plaisir à vos yeux, il ne reste que trois jours…

Paquita, à ne pas manquer !

 

SOURCE – LES GRANDS BALLETS CANADIENS DE MONTRÉAL
BILLETS – http://www.grandsballets.com/fr/spectacle/paquita/

ALBUM PHOTO COMPLET