Montréal, le 16 décembre 2015 – Possibles Media et Filmoption International sont fières d’annoncer que la coproduction franco-québécoise Fatima, de Philippe Faucon, est couronnée du prix Louis-Delluc 2015. Le jury, composé de critiques du cinéma, était présidé par Gilles Jacob.
Considéré comme le « Goncourt » du cinéma, ce prix a été créé en 1937 en hommage au premier grand critique français, créateur des ciné-clubs. Parmi les lauréats précédents : Renoir, Carné, Tati, Clouzot, Demy, Varda, Rappeneau, Rohmer, Téchiné, Pialat, Sautet, Chéreau, Desplechin, Resnais (trois fois), Deville, Malle, Kechiche… Le film s’est imposé devant de sérieux concurrents : Comme un avion de Bruno Podalydès, Le dos rouge d’Antoine Barraud, L’image manquante de Rithy Panh, La loi du marché de Stéphane Brizé, Marguerite de Xavier Giannoli, L’ombre des femmes de Philippe Garrel et Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin. Rappelons que Fatima a été présentée à la 47e Quinzaine des Réalisateurs de Cannes l’an passé.
Le scénario, l’adaptation et les dialogues de Fatima, sont signés par le réalisateur Philippe Faucon dont c’est le sixième long métrage après L’amour, Samia, La trahison, Dans la vie et La désintégration. Le film met en vedette Soria Zeroual, Zita Hanrot et Kenza Noah Aïche dans les rôles principaux. C’est le Québécois Robert M. Lepage qui en a composé la musique originale.
Fatima est directement inspiré de l’histoire de Fatima Elayoubi, femme maghrébine qui a suivi son mari en France sans savoir ni parler, ni écrire le français et qui a dû se débrouiller pour mener sa vie au sein d’un pays dans lequel elle n’avait aucun repère.
Fatima vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont sa fierté, son moteur, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, ellechute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.
Le film est une coproduction de Istiqlal Films (France) – Possibles Média (Canada) – Arte France Cinéma et Rhône-Alpes Cinéma et est distribué au Canada par Filmoption International et prendra l’affiche le 5 février 2016.
SOURCE : IXION Communications