Montréal le 26 juin 2017 – Le spectacle Rêveurs Définitifs qui a tourné en France, en avril dernier, est présentement au Théâtre Saint-Denis, dans le cadre du Festival Juste pour rire. Ayant déjà un succès comme étant le renouveau de la magie, il y a cinq représentations supplémentaires du spectacle confirmées du 11 juillet au 15 juillet.
La compagnie 14:20, le metteur en scène Raphaël Navarro et des artistes de renom, tel que le magicien et auteur Eric Antoine qui est probablement le plus important magicien en France d’aujourd’hui, le coauteur Clement Debailleul, le magicien Yann Frisch qui a été sacré champion du monde de magie en 2012, l’artiste Etienne Sangrio et la danseuse Ingrid Cazenava, vous promettent de l’émerveillement à son état pur avec Rêveurs Définitifs. Également, le spectacle sera accompagné de musique live jouée par Madeleine Cazenava au piano et Camile Saglio à la voix. Mais, spécialement pour les représentations du Québec, Patrick Watson les accompagnera.
« La pensée de ce spectacle-là, c’est le résultat de 15 ans de recherche autour d’un mouvement artistique qui s’appelle la magie nouvelle. » — Raphaël Navarro
La nouvelle magie
Il y a différentes notions fondamentales, la première, quand on travaille avec la magie nouvelle c’est l’émotion magique qui est importante et ce n’est pas un tour de magie. C’est-à-dire qu’il n’y a pas un magicien qui vient et qui va vous montrer, regarde ce que je sais faire, regarder, je vais lire dans tes pensées, je vais faire apparaître des choses, je vais disparaitre, je vais me libérer. Ce genre de numéro ça n’existe pas dans la magie nouvelle. Dans la magie nouvelle, il arrive des choses aux artistes qui sont sur scène et les choses qui leur arrivent sont dans un univers magique.
« Le but c’est de faire évoluer le terme de magie, moi je parle surtout de magie, mais ce qui nous intéresse c’est vraiment de devenir un sentiment magique. L’émotion qui dégage de quelque chose qu’on ne comprend pas, c’est ça qu’on recherche. » — Etienne Sangrio
Ensuite, le mot magie c’est un adjectif. Lorsqu’on dit que c’est magie, on ne dit pas que c’est danse, que c’est théâtre on dit que c’est magique et l’essentielle est de revenir à cette émotion de base. Les artistes qui s’adonnent à l’évolution de la magie n’ont pas à être des superhéros sur scène et ils n’ont pas à cacher des trucs dans leurs chapeaux ou leurs balles.
« C’est que tu as vu aujourd’hui, tout d’un coup un morceau de plastique se transforme en fantôme, se dédouble, prend vie, transforme le visage de quelqu’un. Une danseuse au milieu de sa chorégraphie va faire un mouvement qui est absolument impossible. Mais elle n’est pas dans une démonstration magique. Quelque part, la magie nouvelle, c’est la magie sans magicien. Ce n’est pas une démonstration, c’est une émotion. » – Eric Antoine
Enfin, il y a l’envie de changer la règle. C’est ça qui est magnifique avec la magie, c’est que la réalité n’hésite pas, tu peux la torde, en faire ce que tu veux et finalement la réalité c’est celle que tu as décidée qu’elle est.
Puis, il y a plusieurs petites différences qui sont plus pour les praticiens de la magie, donc d’ordre plus technique.
Rêveurs Définitifs prend plusieurs avenues. Une forme clownesque et plus humoristique, passant à de la jonglerie moderne avec des balles redéfinies qui volent à la micro magie du style Penn & Teller. Pour ensuite nous amener vers le cinéma, l’hologramme et la grande illusion. En bref, une très grosse machine de production est en arrière de Rêveurs Définitifs et si les gens veulent voir des lapins ou des tours traditionnels, ils vont être un tout petit peu déstabilisés, mais vous allez quand même adorer.