Regard sur le court métrage| Quelques avant-goûts des films

Chicoutimi, le 17 mars 2016 – Toujours au Saguenay pour Regard sur le court métrage, on a eu un petit aperçu d’une programmation riche et diverse pour cette 20ème édition. La plupart des réalisateurs étaient présents et sont montés sur scène pour nous parler de leur film.

Dans le premier programme, une dominante humoristique ! Un premier film allemand, mêlant animation et prises de vues réelles, ainsi que rêve et réalité. Un court touchant et hautement esthétique de Till Nowak. Dissonance est un de nos coups de coeur du festival jusque là.

Ensuite, de l’humour assez noir, mais qui marche quand même, le film Homebodies de Yianni Warnock, qui nous vient d’Australie s’aventure dans quelque chose d’assez osé.

Un suisse au festival ! Samuel Morris, avec son film Doug & Walter offre un paysage typiquement helvétique sous une touche western, vu de l’oeil d’un américain. Le tout respectant des clichés qui nous font malgré tout, beaucoup rire.

Un film en chinois pour une québécoise, Annie St- Pierre nous propose un film dont le titre évoque déjà beaucoup du contenu : Jean-Marc Vallée.

Le court avec notre porte-parole présente un monde quelque peu renversé. Grimaces est un film extrêmement drôle, les réalisateurs sont allés au bout d’une idée farfelue qui marche plutôt bien. Enfin, une animation de Claude Cloutier, un message engagé à travers de magnifiques desseins.

Le second programme, offre un ton très différent, avec plus de va-et-vient émotionnels, entre la tristesse, la compassion, l’humour et le rêve.

Le premier film, Sonambulo, une animation belle et courte sur le thème du rêve. Vient ensuite un film intenselefun, comme l’indique le titre. Un humour décalé sur les relations sentimentales.

Après ça, un court engagé féministe de Jennifer Reeder, autour du skateboard et de la religion. D’ailleurs, la réalisatrice propose une leçon de cinéma ce samedi à 15h, dans le programme de Regard.

Deux courts métrages suivent la thématique un peu plus sérieuse lancée par l’américaine. Un film sur la peine de mort en France, le Dernier raccourci de Peter Dourountzis, suivi de Ceux qui restent de Mathieu Vachon, sur les autochtones au Canada. L’ambiance a soudainement changé pour ces deux beaux films très touchants.

Finalement, avant de partir faire la fête, une touche d’humour pour remettre le public dans une ambiance plus décontractée.

Herman the German de Michael Binz qui ne manque pas d’auto-dérision envers les allemands. Un film très très drôle à ne pas manquer!

Les deux premiers programmes de cette édition nous proposent un panorama d’émotions, de pratiques et de thématiques diverses.

Ceci n’est qu’un petit aperçu, on se réjouit de découvrir le reste dans cette super ambiance au Saguenay !

Article | Sophie Antonilli