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Expérimentations et émotions | Regard sur le court métrage

Chicoutimi, le 18 mars 2016 – C’est le troisième jour de cette 20ème édition de Regard sur le court métrage, et les festivités augmentent crescendo de jour en jour !

Dans le centre des arts et de la culture de Chicoutimi, nous avons assisté à l’essai d’une nouvelle expérience, l’oeil numérique ! Visionner des films tous ensemble sur nos appareils personnels, des films tournés entièrement avec des cellulaires. Un expérience individuelle et collective à la fois. Malheureusement, cette première a interpelé trop de monde et la connexion ne marchait pas bien, on a regardé les films sur grand écran. Un classique, mais qui conserve malgré tout son charme.

Trois films nous ont été présentés pour cet événement. En gros, un film de Jean-philippe Archibald. « J’ai essayé de me donner un défi nouveau, non pas de faire du film d’art, de gagner ma ligne traditionnelle, mais au contraire de prendre mon cellulaire et de profiter de ce qu’on m’offrait au prime abord ». Le réalisateur témoigne de cette expérience nouvelle, pour le public et pour lui-même. « Un fait banal s’est avéré beaucoup plus intéressant »

Le deuxième film présenté, Enquête au 1021, de Boran Richard, un film drôle sur un gars qui essaie de comprendre les mystères de sa maison et on voisinage. Ici, l’utilisation du cellulaire a été travaillée plutôt comme une caméra subjective par moment.

Enfin le 3ème film, un documentaire touchant, dans un petit bar géré par Nicole, une madame avec un très grand coeur, dans un petit village québécois. Un court métrage de Samuel Pinel-Roy et Paul-Henri Callens. « On rencontre Nicole, qui est super attachante, et on est comme tombé dans une mine d’or documentaire » nous raconte Paul-Henri. Samuel, un peu plus tard, explique leurs intentions « ça aurait pu être filmé avec une caméra d’excellente qualité, on a essayé de montrer toutes les capacités techniques du téléphone »

Malgré les incidents techniques de la salle, l’oeil numérique était un projet intéressant, une super idée à exploiter à l’ère du 21ème siècle !

Expérimentations et émotions | Regard sur le court métrage
Expérimentations et émotions | Regard sur le court métrage
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Expérimentations et émotions | Regard sur le court métrage
Expérimentations et émotions | Regard sur le court métrage

Suite à ça, une série de courts métrages documentaires. Que des films excellents ! Une excellente présentation du programmateur, qui a donné des sous-titres à chaque film pour donner le ton. 5 documentaires venant de partout : Etats-unis, Syrie, Canada, Québec et Hollande. Les premiers sujets traitaient de sujets tragiques, puis la programmation offrait une forme de gradation vers des sujets plus légers.

Un premier film d’animation, en dessin noir et blanc, une confession d’un afro-américain qui a dû dénoncer son propre frère pour des crimes commis suite à la guerre du Vietnam. Une gradation extrêmement subtile et bien construite, avec de magnifiques dessins.

Ensuite, un syrien filme la guerre depuis sa fenêtre pendant 9 jours. 9 days from my window in Alappo, montre comment ces 9 jours suffisent à comprendre le tragique et la misère de la guerre civile en Syrie. L’histoire d’un homme qui voit les événements sous sa fenêtre, il se cache dans son propre appartement.

Entre-deux traite de la problématique autochtone au Canada. Comme l’indique le titre, le documentaire montre cet entre-deux auquel les autochtones font face, notamment par rapport à leurs terres. Il est question du droit à la terre, de colonisation, de famille, et surtout de maison.

Changement de ton, avec Je ne suis qu’une chanson. Un film québécois qui met en avant des gens de milieux différents qui se réfugient dans le karaoké. Ils retrouvent espoir et raison de vivre à travers cette activité.

Le dernier film est certainement le plus léger. Filmé avec beaucoup d’humour et d’engagement, Giovanni & het waterballet, le film hollandais a marqué le public. Giovanni est un petit garçon qui souhaite faire de la natation synchronisée, un milieu considéré féminin. Heureusement, son amoureuse le soutien dans cette démarche. Le documentaire mêle problématiques de genre et humour touchant à travers la relation amoureuse des deux enfants. Des problématiques d’enfants qui sont en une réalité adulte aussi.

Cet après-midi au centre des arts et de la culture nous a offert de magnifiques films, de nouvelles expériences et surtout, beaucoup d’émotion. Regard sur le court métrage bat son plein au Saguenay !