Un 5@7 post-moderne au bistro IINTER, en bas de l’Hotel Chicoutimi, réunit tout le monde dans ce joli restaurant à l’accueil chaleureux. Après un verre de vin et un bon burger, tous les festivaliers se sont déplacés à l’heure, en même temps pour la suite des projections.
Les présentations de ces programmes sont presque toujours marquées par une touche humoristique, Simon-Olivier Fecteau est monté sur scène annoncer quelques films. La plupart des réalisateurs étaient également présents. Dans les programmes 5 et 6 du festival, voici nos coups de coeur :
Traiter de docilité, de Jean-Simon Leduc, un film québécois qui représente avec subtilité les problèmes relationnels de notre époque. Avec beaucoup d’humour, un excellent jeu d’acteur et surtout de l’effet de surprise. Un film déjà paru dans le cadre de Kino à Montréal, on ne se lasse pas de le voir.
Shok, un film qui nous vient du Kosovo, de Jamie Donoughue. Le titre décrit bien l’ambiance, c’est le film qui a fait couler les larmes des spectateurs depuis le début du festival. Tiré d’une histoire vraie, c’est l’histoire de deux jeunes albanais pendant la guerre du Kosovo, qui voient leur amitié prendre un coup à cause de la terreur des événements. Un film triste, avec une très belle image.
Ambiance et coups de coeurs | Regard sur le courts métrage
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Elle pis son char, de Loïc Darses, un film en caméra amateur. La mère du réalisateur s’est filmée elle même dans la quête de toute sa vie, celle de retrouver celui qui l’a harcelée dans son enfance. Des moments très forts, une rencontre filmée sur le vif, et un film de famille à la fois. Un projet original, qui n’est faisable qu’une seule fois et pour une seule vie.
Pink velvet valley, de Sébastien Petretti nous livre un film avec une touche beaucoup plus légère. La salle s’est mise à rire après des films aux sujets tristes. Il a remonté l’ambiance avec un personnage écossais qui ne lâche pas ses Ray ban et qui se suffit d’une vie sans grandes interactions.
A la suite de ces projections, les festivités ont repris à l’hôtel Chicoutimi ! On a eu droit à un concert théâtral pour lancer l’ambiance, suivi d’un spectacle de musique électronique qui a fait déplacer la foule sur le dance floor. Tout le monde se retrouve sur son 31 et prêt à faire la fête. Rien ne s’arrête jamais à Regard sur le court métrage !
Un article de Sophie Antonilli.
Crédit photo | Vic Perrin
