PALMARÈS DU 32E FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINÉMA VUES D’AFRIQUE
Montréal, le 24 avril 2016. Après huit jours de fête du 7e art africain et créole, au cours de laquelle plus de 80 séances de projections provenant de 33 horizons furent proposées, le populaire Festival international de cinéma Vues d’Afrique dévoilait ses œuvres primées. C’est à la Cinémathèque québécoise ce dimanche 24 avril, que la clôture a eu lieu, sous l’égide de SE M. l’Ambassadeur du Burkina Faso. Pour l’occasion, le FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) présentait en première américaine le court métrage Le Caïman de Boromo de Fabien Dao.
Cette édition restera marquée dans les annales du festival sous plusieurs aspects. Son tandem parrain / marraine, alliant deux personnalités phare du milieu africain et créole, fut un franc succès. Pour une seconde année, le monde des affaires était représenté, valorisée pour son apport essentiel à la culture. Mme Aissatou Ba, directrice marketing & développement chez Global Investment Strategy Institute (GISI), originaire du Sénégal, s’est alliée à l’événement, aux côtés du rappeur haïtien Dramatik, membre de la formation culte Muzion. Tous deux ont porté haut et fort l’étendard de Vues d’Afrique et sa mission pour la reconnaissance de la culture africaine et créole et son rapprochement avec le Québec.
L’ouverture du festival fut orchestrée par l’Ambassade et le Consul général de Tunisie au Canada, le dimanche 17 avril, par l’Honorable Essid Riadh, Ambassadeur, et M. Elarbi Nehrou, Consul général. Le long-métrage Les Frontières du ciel de Farès Naanaa fut projeté à l’occasion. Haïti, la «perle des Antilles», brilla tout au long de l’événement. L’artiste et cinéaste Martine Chartrand reçut l’Hommage du Conseil International des Radios Télévisions d’Expression Française (CIRTEF). Elle offrit des ateliers de création à de jeunes artistes en herbe dans le cadre des matinées ciné-jeunesse et le samedi 23 avril, au grand public, qui assistèrent à une performance de technique de peinture sur verre. Les matinées ciné-jeunesse remportèrent un succès retentissant grâce à la participation de centaines d’enfants et du support de leurs enseignants.
Le jeudi 21 avril, Journée de l’Organisation internationale de la Francophonie, se déclina par la première mondiale du documentaire Un film avec toi… du réalisateur Jean-Daniel Lafond, portant sur le destin de sa conjointe, Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie. Une soirée haute en émotions ayant culminée lors d’un cocktail organisé par le Consulat général d’Haïti au cours duquel M. Kurdy Larèche, Consul, souligna le parcours exceptionnel de cette femme.
Le phénomène cinématographique Nollywood fut célébré le lundi 18 avril par le biais d’un partenariat avec la NollywoodWeek Paris et son co-fondateur et directeur exécutif Serge Noukoué, invité de marque du festival. Trois films ont été présentés dont Thy Will be Done d’Obi Emelonye, Flower Girl de Michelle Bello et Gone too far! de Destiny Ekaragha. Présentées en début de festival, ces projections n’ont pas connu la même effervescence qu’à Paris. Des projections sont prévues dans les quartiers pour toucher un nouveau public qui doit se sentir concerné en 2017.
Le Gabon s’illustra également, notamment le vendredi 22 avril, lors de la Journée de la Terre. L’occasion de célébrer la beauté de la Planète et de faire le point sur son état, sur les méfaits du réchauffement climatique. Le Festival du Film Nature & Environnement de Masuku du Gabon présenta en première américaine le documentaire Trafic d’Ivoire, la guerre perdue de Jakob Kneser. L’Ambassade du Gabon organisa une soirée pour clore cette journée de conscientisation écologique, à laquelle se sont jointes deux organisations clés du domaine : l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) et l’Union des Producteurs Agricoles Développement international (UPA DI) qui convia les festivaliers et invités à une dégustation de cidres et fromages. Vues d’Afrique et son festival de cinéma international s’inscrit par une éthique éco-responsable.
SOURCE| IXION COMMUNICATION
